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BONEY FIELDS
& the bone's project
CD "Red Wolf" 2003
Distribution Nocturne/On The Corner
par Mike Lécuyer
Beaucoup d'invités sur ce disque (en plus du groupe The Bone's
project) : un (vrai ?) loup sur "Red Wolf", la petite Shaina
Belle sur "Wake up", etc. Et c'est vrai que ce qui ressort de
ce cd, c'est une impression de fête, de groove jouissif, de rhythm
& blues bien dans ses trompettes. ca swingue à tout va (si
vous arrivez à danser sans faiblir sur "Boogie Thing",
je suis sûr que Boney Fields vous engage). Du côté
cuivres, ca brille et ca pulse comme il se doit (très bons arrangements).
Une mention spéciale pour "I gave the blues to myself",
superbe slow blues où la voix de Boney est superbe de chaleur et
de douceur et aussi "Young boy playing the blues" pour sa magnifique
guitare wha wha au début puis bien bluesy au solo.
En fait, tous les msiciens sont excellents : claviers, batterie, basse,
cuivres, ca en fait du monde !
Comme vous le voyez cet album est riche en sons, en rythmes, en feelings...
et évidemment il faut les voir sur scène pour en profiter
complètement (ah leur première partie de Lucky Peterson
au Festival Blues sur Seine en novembre 2003 restera longtemps dans nos
mémoires).
Mike
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par Joël Bizon
Deuxième opus d’un trompettiste qui a officié derrière
Jimmy Johnson, Albert Collins, Lucky Peterson et Luther Allison et qui
vit maintenant depuis plusieurs années en France. En 98, Boney
Fields c’est son nom, monte sa propre formation The Bone’s
Project. En chef de gang, sauvage, indépendant et insaisissable
il nous livre ici en treize titres sa version du blues du vingt et unième
siècle. Ce loup là, il a certainement bouffé le petit
chaperon rouge, en ces périodes troublées, il faut s’attendre
à tout !! Nous tout ce que l’on sait, c’est qu’il
a du souffle le bougre, et qu’il a pris ses racines à Chicago
! Voilà pour nous un argument de poids ! Quatre ans après
son Hard Work, il revient bourré d’adrénaline. Boney
conjugue ici talent de showman, et créativité cuivrée
de compositeur. Les souffleurs se la donnent à donf, lui en premier
lieu, mais aussi sa petite femme Nadège Dumas au saxophone ténor
et Pierre Chabréle au trombone. Johan Dalgaard est très
à l’aise aux ivoires et Hervé Samb fait des merveilles
avec sa guitare sur de nombreux titres. Melvin Carliste et Mike Armoogum
imprime le groove. Le funk est aux avant-postes, explosif dès la
première plage : Red Wolf qui baptise le scud. Le ton est donné,
ce nouveau né accrocheur et vibrant au tempo bondissant groove
à tous les étages ! Ecoutez "Another Place In The Blues",
"Jump To The Blues" ou encore "Wake up", réflexion
sur la dure vie de papa. Le "Boogie Thing" de Cotton est un
must. Les mélodieux et moelleux blues lents "I Gave The Blues
To My Self" et "Young Boy Playing The Blues", ma plage
préférée avec "Thank You" et "Red
Wolf", valent leur pesant d’or. Boney Fields et son Bone’s
Project nous donnent l’ivresse en nous faisant chavirer vers la
planète funk et groovy sur une trame chicagonesque. Un peu dans
la veine des Chicago Playboys qui avaient tant étonné à
Ecaussinnes. Un régal musical torride et dansant.
Joel Bizon
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par Salvatore Baldacchino
Un album nerveux qui est une œuvre vital à tout amateur
de rhythm & blues qui se respecte.
Les compositions de Boney Fields sont d’une haute tenue et font
de « Red Wolf » une des alternatives les plus convaincantes
aux productions sirupeuses actuellement dans les bacs. Il nous offre ici
un itinéraire brillamment mis au point où l’on croise
sans cesse ce rhythm & blues déjanté. Un voyage en 14
étapes au pays d’un rythme modernisé et bien dans
son temps. Un recueil de sensations fortes et profondes savamment construit
et délicatement mixé, destiné aux curieux et aux
blueseux avertis. Remettez une tournée de Red Wolf car dans Backstage,
on aime le grand méchant loup !
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