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Greg SZLAPCZYNSKI
CD "Greg time". 2000.
Enregistrement public à l'Utopia en avril 1999
Zlap 1586 Le souffle du blues / Night &
Day
par Jean Bakrim
Il aime les surprises, ce Greg. Lorsqu'on retourne
son album, les titres sont dans l'autre sens, ça
titille l'attention. Autre originalité, ce n'est pas
la durée des morceaux qui est indiquée, mais
l'heure de début du concert au premier morceau 22 h
30 et ensuite l'heure de chaque morceau, jusqu'à 23 h
41 m 32 s.
Très peu banal, mais c'est quand même 71
minutes d'excellent blues.
Allez, on démarre par un titre de son premier
album, que j'apprécie beaucoup, nommé " Pour
le meilleur " avec un excellent groove.
" Do what you do ", le deuxième morceau fait
la part belle à la guitare de Jeremy Tepper.
Pour nous prouver, si besoin est, que la musique est
sans frontières, Greg se fait plaisir, et cela se
sent en chantant en Polonais sur la 3e plage " Niech poplyna
lzy " et l'harmo devient aérien
" Hookie boogie " et " Who do you love " portent la
griffe J. J. Milteau , ce deuxième morceau swing
énormément et vous avez le pied qui part
irrémédiablement avec la mesure. A ne pas
écouter en voiture
" Loïs " est un bijou de jazz, très
coloré, avec beaucoup de relief, des accalmies, des
vagues grandissantes et des envolées de piano que
nous distille savamment Marine Bercot.
" The blues will never leave you ", que l'on entend
de temps en temps sur la radio parisienne FIP, provient
aussi du premier cd.
" Can't live without you " apporte une touche de
country bien rafraîchisssante.
" Jolie Cosette " quant à elle nous
entraîne vers la Louisianne avec en prime un
sympathique solo de batterie de Marc Grelier.
" Run me down " a pris de l'embonpoint depuis le
premier album en passant à 6'56 avec de superbes
parties de guitare, des cuivres. Une machine à swing
ce morceau.
" Tied Break Blues " avec Jean Marie Ecay, est comme
son nom l'indique, un Blues, mais très
mélodique, classique et fluide . Mais c'est
déjà fini ? Rappel
Ce disque est très homogène,
entraînant, assez différent de " Ternaire
madness " qui explorait divers genres, mais il a une
âme. Ben, finalement, je l'aime bien.
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